Une maman tenait un soir son nouveau-né tendrement dans ses bras
et lui chantait tout doucement cette berceuse :
« Je t’aimerai toujours,
La nuit comme le jour,
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé. »
Ce bébé devient un enfant qui explore l’univers qui l’entoure, touche à peu près tout ce qui croise son regard, vide tiroirs et placards, fais tomber, casse et épuise cette jeune mère qui craint qu’il ne se mette en danger, range, ramasse, répare.
Pourtant le soir venu, lorsqu’elle le regarde dormir, elle revoit ce nouveau-né si fragile, et lui chante:
« Je t’aimerai toujours,
La nuit comme le jour,
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé. »
Ce tout petit garçon s’apprête à quitter l’enfance. Venir s’asseoir à la table familiale à l’heure des repas , prendre une douche ou passer du temps avec sa grand-mère sont autant de batailles que sa mère mène presque quotidiennement.
Pourtant le soir venu, lorsqu’elle le regarde dormir, elle revoit ce nouveau-né si fragile, et lui chante:
« Je t’aimerai toujours,
La nuit comme le jour,
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé. »
L’enfance s’éloigne plus encore. Enfermé dans sa chambre, l’adolescent expérimente les styles vestimentaires les plus improbables écoutant ce bruit qui n’est de la musique que pour lui et ses amis. Sa mère peine à le comprendre.
Pourtant le soir venu, lorsqu’elle le regarde dormir, elle revoit ce nouveau-né si fragile, et lui chante:
« Je t’aimerai toujours,
La nuit comme le jour,
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé. »
L’adolescent devient un homme et vole de ses propres ailes. Il se construit une nouvelle vie loin de sa mère.
Pourtant, il lui arrive encore de regarder son fils dormir en se remémorant ce:
« Je t’aimerai toujours,
La nuit comme le jour,
Et tant que je vivrai
Tu seras mon bébé. »
Le temps passe inexorablement et cette toute jeune maman devient une très vieille dame.
Elle appelle alors son bébé devenu père à son tour et lui demande de venir à son chevet:
« Je t’aimerai toujours,
La nuit comme le jour… »
(…)
« Je t’aimerai toujours,
La nuit comme le jour,
Et tant que je vivrai
Tu seras ma maman. »
Que c’est beau! Merci pour cette belle et douce découverte!
Je voulais faire un billet sur ce livre depuis si longtemps… Il est tellement émouvant.
Très émouvant ! Merci pour ce partage.
Un grand classique de la littérature jeunesse américaine que je voulais partager depuis longtemps.
Que c’est beau! cette petite phrase répétée à chaque page, les illustrations, l’histoire que tu nous as joliment présentée! Moi qui suis une inconditionnelle de la littérature de jeunesse, je ne connaissais pas cet auteur! Merci pour cette jolie découverte!
C’est en V.O que j’ai découvert cette petite pépite très populaire dans les écoles américaines et canadiennes.
J’AIME PAS DU TOUT !!!! C’est horriblement triste ! Ça m’a mis la larme à l’oeil ! Vilaine !
Et je n’ai pas dévoilé la toute fin… Le fils devenu adulte rentre chez lui, s’arrête un instant en montant l’escalier, entre dans la chambre de sa fille, la prend dans ses bras et chante: « Je t’aimerai toujours, la nuit comme le jour et tant que je vivrai, tu seras mon bébé. »…
Mais euh ! Tu m’en rajoutes une couche !!! Je pourrais pas lire ça à Lulu sans pleurer je crois 😆
La première lecture doit être faite seule et puis ensuite on arrive au bout sans verser la moindre larme…
Moi aussi ca me fait pleurer, j’en ai des frissons…
C’est triste et émouvant parce qu’on ne peut s’empêcher de vivre l’histoire, de s’y projeter.
Tout l’amour que l’on transmet à nos enfants restera gravé en eux à tout jamais! C’est une belle histoire pour expliquer aux enfants qu’on les aime pour toujours…
merci pour cette découverte, quelle délicatesse bises
Merci à toi…