Cette histoire commence toujours de la même manière…
Un soir, je traverse le salon en marchant plus lentement que d’habitude.
Il m’observe attentivement.
Je prends l’air fatigué, grimace de douleur en brassant du vent (non sans courage!).
ELLE EST MALADE!!!
La nuit est tombée, les courses sont faites, la lessive est lavée/séchée/pliée/rangée, l’heure du coucher est passée et il ne va pas tondre la pelouse ou élaguer des arbres à la lueur de la lune.
Je suis piégé!
L’étau de resserre alors lentement…
J’éternue et le regarde avec insistance.
Je m’enroule dans une écharpe, passe près de lui et tousse négligemment.
Je lui demande où sont le thermomètre et le paracétamol.
J’ai 36.9 ??!
Je me sens très faible pourtant.
J’ai froid.
Je retourne la penderie pour y trouver mon peignoir chaud et confortable.
Je m’enroule dans le peignoir, repasse près de lui une douce odeur de camphre dans mon sillage.
Je lui demande s’il reste du miel pour ma tisane.
Je lui demande tout bien réfléchi la recette du grog.
J’ai chaud.
J’enlève mon écharpe et m’éponge le front du revers de la main.
Je tâte ostensiblement mes ganglions.
Il capitule…
« Tu es malade? »
et quand on a froid on n’est vraiment pas bien
Ahahahah 🙂 Moi je me dis que je me transforme en homme quand je suis malade 🙂
😀