Parenthèse poétique.

Si tu t’éveilles toujours un peu avant son cri,
Que tes bras fatigués savent la rendormir,
Que tu portes, consoles, alors presque assoupie,
Emerveillée devant son tout premier sourire,

Si tu trouves patience, quand tu l’avais perdue,
Que la maladie même, ne t’amenuise plus ,
Si faire de ton mieux, te remettre en question,
N’est jamais à tes yeux parfait et suffisant,

Si tu peux supporter d’entendre ses sanglots,
Alors que bien souvent tu ne sais pas les taire,
Que tu prends au sérieux, factices ou légendaires,
Les monstres et fantômes derrière les rideaux,

Si tu prétends aimer ce que tu n’aimais pas,
Pour pouvoir partager tous ses moments de joie,
Si tu lâches sa main pour qu’elle aille au delà,
Cachant péniblement d’un sourire l’effroi,

Si tu mesures enfin, qu’il n’y a pas plus grand,
Plus fort, plus absolu et mystérieux parfois,
Que cet amour diamant qui est né avec toi,
Tu seras une mère, ma fille.

Jenesuisp∂sunesuperm∂m∂n

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